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HISTOIRE

En 1970, le domaine est lancé. Aimé édifie la cave actuelle, pour y vinifier ses 11 hectares.
Le terroir de Suzette est très particulier. Il sera tour à tour classé en Appellation simple, puis en Côtes-du-Ventoux, Côtes-du-Rhône, Côtes-du-Rhône Village, et enfin en Appellation Beaumes-de-Venise en 1978.
En 1979, Aimé a des problèmes de santé et décide de passer le relais à son fils.
Guy, qui n’a que 20 ans, pourra tout de même compter sur l’aide et les conseils de son père pendant de nombreuses années.
Après une dizaine d’années en culture raisonnée, Guy décide de retrouver une culture plus naturelle (labour des vignes, traitements à base de bouillie bordelaise et de soufre, fumure organique).
Le cahier des charges de l’Agriculture Biologique est adopté en 1998.

Au début des années 80, Guy et son épouse Michèle participent aux premiers Salons des Vignerons Indépendants à Paris, où des amateurs, cavistes et restaurateurs découvrent les vins.
A cette époque, des bars à vins voient le jour à Paris ; Les Envierges de François Morel, Le Baratin de Rachel et Olivier, Les Pipos de Jean Michel Delhoume, Le Moulin à vins de Dany...
Guy y passera des soirées improvisées, à déguster des vins avec ces passionnés et différents vignerons d’autres régions de France.
De là s’affirmera l’envie de faire des vins naturels.

En 1994, ayant agrandi la cuverie, Guy fait sa première vinification en séparant tous ses terroirs.
Cette année-là, la « Cuvée du Diapir », 100 % Trias voit le jour. Suivront la cuvée « Les Terres Jaunes » en 2000, toujours issue du terroir du Trias, puis la cuvée « Costancia », sur un terroir de marnes.
C’est en 1999 que le domaine s’étend sur les Côtes-du-Ventoux, avec l’achat de 3 hectares aux Estaillades, sur la commune du Barroux. Cinq ans plus tard, en 2004, Guy et Thomas (qui termine ses études) décident d’acheter une vigne à St Hippolyte le Graveyron, pour créer la petite dernière : « La Gérine ».

En 2006, le nouveau caveau de dégustation voit le jour. Il devient un lieu de rencontres agréables, accueillant de nombreuses manifestations conviviales, et plusieurs expositions d’art par an.
Thomas, le fils de Michèle et Guy, après deux BTS de commerce et d’œnologie, et plusieurs mois passés dans différents vignobles, se destine à travailler au domaine.

Depuis 2006, Thomas a enlevé tous les intrants œnologiques et gère la cave d’une main de maitre

Il replante de vieux cépages comme la counoise, le terret noir, l’aramon, le picpoul noir....

Sophie, sa femme, le rejoint sur le domaine en 2020 et se tourne vers l’oenotourisme.

Des soirées sont organisées tous les étés ainsi que des soirées théâtre ou encore poésie

Très attachés à la philosophie du "bien manger bien boire", ils créaient un potager d’1 hectare qui alimente les cantines des 3 écoles locales ainsi que tous les repas des soirées et évènements organisés sur place

Des projets plein la tête, ils travaillent avec conviction et exigence afin de proposer des vins vivants, expressifs et source de plaisir.

PHILOSOPHIE

DANS LES VIGNES

Nous labourons nos vignes bien sûr, mais nous n’utilisons aucun produit de traitement issu de molécules de synthèse.
Tous les travaux que nous réalisons à la vigne et sur le domaine sont faits dans le but de produire des raisins sains, tout en préservant une vie dans les sols, une faune et une flore variée, un équilibre autour de la vigne.

EN CAVE

Après un premier tri à la vigne, les raisins passent sur un tapis roulant (appelé "table de tri").
L’idée ici est de contrôler la qualité de la matière première, qui déterminera la qualité du vin.
Tout ce qui rentre en cave passe d’abord sous nos yeux.
Les raisins fermentent avec leurs propres levures, typiques à chaque terroir.
Aucun produit œnologique n’est utilisé au cours de la vinification.
La majorité des vins sont légèrement sulfités à la mise en bouteille uniquement,
pour faciliter la mise en bouteilles et le transport. Le reste est « sans soufre ».
Ainsi, les vins s’expriment pleinement, ils ont chacun leur personnalité, et la notion de terroir est forte.

 

TERROIR & APPELATIONS

Le vignoble se répartit en trois appellations différentes : Beaumes-de-Venise, Ventoux et Côtes-du-Rhône.

Sur les 30 hectares que compte le domaine, 20 sont plantés en vignes.
Quelques parcelles de terre sont au repos, la garrigue et la forêt méditerranéennes occupent le restant.

Le vignoble se répartit en trois appellations différentes :

AOP BEAUMES-DE-VENISE ROUGE

10 hectares sont classés « cru » depuis 2005, sur les communes de Suzette et de la Roque-Alric.

Les Trias rouge et jaune occupent la majeure partie de l’appellation ; ce sont des sols très anciens (180 à 200 millions d’années), et donc très profonds.
Ils affleurent sur ce secteur par un phénomène de compression. Cette zone est appelée "zone diapirique".

L’autre partie présente des marnes et éboulis calcaires, plus récents.

AOP VENTOUX ROUGE

7 hectares, sur les communes du Barroux et de St Hippolyte le Graveyron.
Les Estaillades (Barroux) : les sols sont argilo-sableux, voisins des Trias.
La Gérine (Saint-Hippolyte) : les sols sont argilo-graveleux, et bien plus récents.

AOP CÔTES-DU-RHÔNE ROUGE ET BLANC

2 hectares, sur la commune de Suzette.
Les Romanins : notre Côtes-du-Rhône rouge est composé en grande partie de nos jeunes vignes, qui produisent un vin encore trop léger pour entrer en "cru" Beaumes-de-Venise.
Les parcelles sont donc différentes d’une année sur l’autre.
Les Blancs : sols argilo-calcaires et marnes grises.

Dans de bonnes conditions climatiques, nous produisons environ 100 000 bouteilles par an.

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