Une histoire de famille
Chez les Mabileau, la culture de la vigne remonte à plus de quatre générations. Certaines archives datant de la fin du 19ème siècle témoignent de l’activité vigneronne de la famille. C’est en 1991 que débute l’aventure de Frédéric et Nathalie. Ensemble, ils lancent leur propre domaine indépendamment de la propriété des parents de Frédéric, Odette et Jean-Paul. Frédéric loue trois hectares de vignes appartenant aux parents de Nathalie. La parcelle se nomme les Rouillères. Il y plante ses premiers pieds de cabernet franc, qui iront prendre racine sur un terroir sablo-graveleux.
Le domaine s’agrandit en 1996, passant alors de trois à neuf hectares, puis en 2003 avec le départ à la retraite de Jean-Paul. Il laisse ses quinze hectares de vigne entre les mains de son fils. Aussi, les vignes les plus anciennes du domaine datent de 1947 et témoignent de l’activité du grand-père de Frédéric.
Les appellations
Sur 35 hectares, nos vignes prennent racines dans une diversité de terroirs regroupant quatre appellations : Saint-Nicolas-de-Bourgueil, Bourgueil, Saumur et Anjou. Avec ses larges terrasses d’alluvions anciennes, Saint-Nicolas-de-Bourgueil fait régner le cabernet-franc. Véritable maître des lieux, il habille la commune sur les 1100 hectares du vignoble. Notre parcelle localisée à Bourgueil nous propose un terroir plus riche en argile et graviers. Exclusivement dédié à la réalisation d’une seule cuvée, ce petit bout de terre reflète l’expression d’une vieille sélection massale de cabernet franc. Parce que nous souhaitions depuis longtemps manier le chenin, nous sommes allés chercher des parcelles dans l’Anjou et le Saumurois afin de confectionner des cuvées de vin blanc. Dans un désir d'exploration, nous avons fait l'acquisition de quelques hectares aux Verchers-sur-Layon, comprenant des vignes de Cabernet Franc, quelques parcelles de Chenin plantées sur des sols schisteux, ainsi que des Grolleau Noir.
Au domaine Frédéric Mabileau, nous avons à cœur de développer une culture à l’écoute de la nature. Notre travail de la terre se veut biologique et biodynamique. Ce n’est pas une fin en soi, mais un moyen de faire parler le terroir en toute authenticité. C’est une approche du vivant qui suit les rythmes de la nature. Une façon sans doute plus juste de l’aborder car plus respectueuse de la vie.